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32nd Translation Contest: "Movie night" » Spanish to French » Entry by Arthur Brodmann


Source text in Spanish

Translation by Arthur Brodmann (#36581)

Robocop (Paul Verhoeven, 1987) se ha convertido en un auténtico clásico de culto, a pesar de que, en su momento, nadie apostó por el guión escrito por Edward Neumeier y Michael Miner. Se paseó de productora en productora sin despertar el mínimo interés; nadie encontraba la gracia en una historia en apariencia ridícula, pero que escondía en su interior toneladas de crítica descarnada hacia el sistema neoliberal imperante en la era Reagan. Tuvo que ser otro amigo de polémicas el que llevara a la pantalla el ácido relato en 1987; Paul Verhoeven construía una película repleta de ultraviolencia explícita, espejo de una sociedad decadente en manos de ejecutivos sin escrúpulos. Por supuesto, con poco que se compare el resultado de Robocop con el Batman crepuscular de El retorno del Caballero Oscuro, los puntos en común de ambos universos son evidentes. El humor negro, el contexto del futuro cercano convertido en una especie de jungla urbana, las guerras de bandas y el uso demencial de los medios de comunicación y la publicidad, integrados como parte esencial del relato, hacen sospechar que Neumeier y Miner se habían empapado bien de la obra de Miller.

El éxito de Robocop propició la aparición de la consabida secuela. Para la ocasión, los productores decidieron acudir al barro primordial en el que se gestó la base de la primera parte, y contrataron a Frank Miller como guionista de Robocop 2 (Irvin Kershner, 1990). Si había alguien conectado a este relato ciberpunk y sus connotaciones críticas, era el tipo que impresionó al mundo con las mismas armas que los responsables de la franquicia querían explotar.

Pronto empezaron los problemas. Verhoeven queda fuera del proyecto, aunque los fans de la franquicia aplauden la llegada de Irvin Kershner (director de El Imperio Contraataca) como director de la secuela. Al leer el guión propuesto por Miller, tanto Kersner como los productores declararon que lo que Miller había escrito era imposible de filmar. El libreto sufre una reescritura por parte de Walon Green, mutilando las ideas de Miller. La película resultó un fracaso comercial en su estreno cinematográfico, pero el mercado del vídeo casero salvó los muebles, e incluso animó a la productora a la realización de una nueva secuela.
Robocop (Paul Verhoeven, 1987) est devenu un véritable grand classique, bien qu'en son temps, personne n'ait parié sur le scénario écrit par Edward Neumeier et Michael Miner. Les maisons de production se le passaient sans exprimer le moindre intérêt ; personne ne décelait le charme d'une histoire en apparence ridicule, mais qui cachait en son sein une infinité de critiques crues à l'égard du système néolibéral dominant à l'époque Reagan. Il fallut qu'un autre réalisateur friand de polémique portât à l'écran ce récit acide en 1987 ; Paul Verhoeven construisait un film rempli d'ultraviolence explicite, reflet d'une société décadente aux mains de dirigeants sans scrupules. Bien entendu, si l'on compare le résultat de Robocop au Batman crépusculaire du Retour du Chevalier Noir, les points communs des deux univers sont évidents. L'humour noir, le contexte de futur proche transformé en une sorte de jungle urbaine, les guerres de bandes et l'utilisation démentielle des moyens de communication et de publicité intégrés comme partie essentielle du récit font soupçonner que Neumeier et Miner se soient bien imprégnés de l'œuvre de Miller.

Le succès de Robocop donna naissance à la célèbre suite. Pour l'occasion, les producteurs décidèrent de revenir aux sources de la première partie et engagèrent Franck Miller comme scénariste de Robocop 2 (Irvin Kershner, 1990). Si quelqu'un était lié à ce récit cyberpunk et ses connotations critiques, c'était bien le type qui impressionna le monde avec les mêmes armes que les responsables de la franchise voulaient exploiter.

Bientôt, les problèmes commencèrent. Verhoeven resta en dehors du projet, bien que les fans de la franchise applaudissent l'arrivée d'Irvin Kershner (metteur en scène de L'Empire contre-attaque) à la réalisation de la suite. À la lecture du scénario proposé par Miller, Kershner et les producteurs déclarèrent, que ce que Miller avait écrit était impossible à filmer. Amputé des idées de Miller, le scénario fit les frais d'une réécriture partielle de Walon Green. Le film fut un échec commercial à sa sortie au cinéma, mais le marché des vidéos amateures sauva les meubles, tout en donnant envie à la maison de production de réaliser une nouvelle suite.


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